Chronique du mercredi:New Orleans' Funk
Aujourd'hui petite variante dans la "chronique", je vous parlerais du "New Orleans' Funk".
Le Jazz est né dans cette ville, en effet ce grand port du début du XXème siècle "acceuillait" les bateaux d'esclaves et c'est en ce lieu qu'est né cette musique. Ville qui est réputée pour "son Jazz" mais bizzarement qui n'as pas la meme reconnaissance pour son "Son Funk" si particulier. Incontestablement une des plus grandes capitales musicales des USA, elle n'a pas eu la "chance" d'avoir une maison de disque assez puissante pour imposer ses choix éditoriaux au reste de l'Amérique noire. Elle n'a pas eu non plus dans ses rangs une figure majeure comparable en notoriété à Otis Redding à Memphis, Aretha Franklin à Détroit ou Curtis Mayfield à Chicago.
L'instrument principal de la New Orleans est le piano, ainsi vers 1950 certains musiciens commence à faire leurs preuves comme Fats Domino qui jonglera aisément entre rythm & blues et rock'n roll. Il est ainsi révélé par le titre Fat Man acquérant au passage le rang de superstar. Little Richard doit son plus grand succés "Tutti Frutti" à une composition Néo-Orléannaise de Dorothy Labostrie.
Au début de la nouvelle décénnie on pourrait croire que l'avenir de la Soul est assurée avec des artistes comme Joe Jones, James Booker, Jessie Hill, Ernie K-Doe, Irma Thomas, Aaron Neville et Lee Dorsey.
Lee Dorsey fut un détonnateur du "New Orleans' Funk" avec l'album Yes We Can Can en 1970 produit et composé par Allen Toussaint, en effet ce dernier composera la plupart des succés de la New Orleans notamment des Meters dont on reparlera plus tard. Il signera la plupart des oeuvres sous le pseudonyme de Naomi Neville, en partie pour échapper au fisc.Il distillera sa saveur unique sur des enregistrements de Patti Labelle, des Pointers Sisters, d'Albert King ou encore d'Etta James.
Les Meters véritables embassadeurs du "Son Funk" de cette ville, caractérisé par la non chalance hérité du blues, sa pulsation venue du boogie woogie, ses rythmes complexes, légèrements décalés inspirés des Caraibes et son balancement second line propre au jazz des origines.
D'autres musiciens essayeront d'imposer leur style ce fut le cas pour Professor Longhair, Chocolate Milk etc..
N'ayant pas assez de documentation pour poursuivre cette chronique je vous laisse avec un grand panel musical de ceux que etre le "New Orleans' Funk"
The Meters. Cissy Strut
Professor Longhair. Big Chief
Allen Toussaint. Get Out My Life Woman
Chocolate Milk. Actions Speaks Louder Than Words
Lee Dorsey. Ya Ya
Le Jazz est né dans cette ville, en effet ce grand port du début du XXème siècle "acceuillait" les bateaux d'esclaves et c'est en ce lieu qu'est né cette musique. Ville qui est réputée pour "son Jazz" mais bizzarement qui n'as pas la meme reconnaissance pour son "Son Funk" si particulier. Incontestablement une des plus grandes capitales musicales des USA, elle n'a pas eu la "chance" d'avoir une maison de disque assez puissante pour imposer ses choix éditoriaux au reste de l'Amérique noire. Elle n'a pas eu non plus dans ses rangs une figure majeure comparable en notoriété à Otis Redding à Memphis, Aretha Franklin à Détroit ou Curtis Mayfield à Chicago.
L'instrument principal de la New Orleans est le piano, ainsi vers 1950 certains musiciens commence à faire leurs preuves comme Fats Domino qui jonglera aisément entre rythm & blues et rock'n roll. Il est ainsi révélé par le titre Fat Man acquérant au passage le rang de superstar. Little Richard doit son plus grand succés "Tutti Frutti" à une composition Néo-Orléannaise de Dorothy Labostrie.
Au début de la nouvelle décénnie on pourrait croire que l'avenir de la Soul est assurée avec des artistes comme Joe Jones, James Booker, Jessie Hill, Ernie K-Doe, Irma Thomas, Aaron Neville et Lee Dorsey.
Lee Dorsey fut un détonnateur du "New Orleans' Funk" avec l'album Yes We Can Can en 1970 produit et composé par Allen Toussaint, en effet ce dernier composera la plupart des succés de la New Orleans notamment des Meters dont on reparlera plus tard. Il signera la plupart des oeuvres sous le pseudonyme de Naomi Neville, en partie pour échapper au fisc.Il distillera sa saveur unique sur des enregistrements de Patti Labelle, des Pointers Sisters, d'Albert King ou encore d'Etta James.
Les Meters véritables embassadeurs du "Son Funk" de cette ville, caractérisé par la non chalance hérité du blues, sa pulsation venue du boogie woogie, ses rythmes complexes, légèrements décalés inspirés des Caraibes et son balancement second line propre au jazz des origines.
D'autres musiciens essayeront d'imposer leur style ce fut le cas pour Professor Longhair, Chocolate Milk etc..
N'ayant pas assez de documentation pour poursuivre cette chronique je vous laisse avec un grand panel musical de ceux que etre le "New Orleans' Funk"
The Meters. Cissy Strut
Professor Longhair. Big Chief
Allen Toussaint. Get Out My Life Woman
Chocolate Milk. Actions Speaks Louder Than Words
Lee Dorsey. Ya Ya
1 Comments:
Très bonne chronique, originale, même si on reste un peu sur notre faim...
Eric.
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